Leçon 1 : L’immigration marocaine en Belgique 

Objectifs

  • Aborder le sujet de l’immigration marocaine
  • Tester ses connaissances sur le sujet

Regardez la vidéo ci-dessus. A partir de cet extrait, et des questions suivantes, dégagez ensemble vos connaissances initiales sur l’immigration marocaine.

  • Quel est le sujet du film que vous venez de voir ?
  • Qui est Hadja Lahbib dont l’extrait vidéo retrace l’histoire familiale ?
  • Situez le Maroc et la Belgique sur la carte vierge ci-contre
  • Quelle distance sépare ces deux pays ?
  • Quel est, selon vous, en Belgique, le pourcentage de la population dont l’histoire familiale est liée à l’immigration marocaine ?

Par groupe de trois élèves, choisissez une image ci-dessous et imaginez l’histoire des personnes présentes sur la photo (époque, lieu, personnage, contexte…).

LES FAITS

Aujourd’hui, on estime que 4,5 millions de Marocains, y compris maroco-descendants, vivent et travaillent en dehors du Maroc, c’est-à-dire près d’un Marocain sur dix pour un pays qui compte 35 millions d’habitants.

La diaspora marocaine est présente sur plusieurs continents et dans près de 100 pays d’accueil, principalement en Europe mais aussi au Japon, en Russie, en Australie, aux Etats-Unis, au Canada, en Afrique du sud et de l’ouest ainsi que dans les pays arabes.

Pour les Belges d’origine étrangère, la nationalité d’origine la plus fréquente est la nationalité marocaine, devant l’italienne, la française, la néerlandaise et la turque.

Deux tiers des membres de la communauté marocaine de Belgique se concentrent dans une dizaine de communes, et principalement Anvers, Liège, Malines et 7 autres communes situées en Région bruxelloise : Bruxelles-Ville, Molenbeek-Saint-Jean, Schaerbeek, Anderlecht, Saint-Gilles, Forest, Saint-Josse-ten-Noode. Sur l’ensemble de la population issue de l’immigration marocaine en Belgique, 4 personnes sur 10 vivent en Région bruxelloise.Les goumiers sont des soldats marocains appartenant à des unités d’infanterie légères (goums). Entraînés et encadrés par l’armée française au Maroc, ils s’illustrent particulièrement sur les champs de bataille d’Europe lors de la Seconde Guerre mondiale. On les reconnaît au tissage de leur costume à bandes verticales.

Photos issues de la collection CARHOP-Fonds La Cité